Jean-Louis Clément, Maître de conférences d’histoire contemporaine à Sciences-Po. Strasbourg, revient sur l’interprétation faite par Emmanuel Honegger du tableau Le Char de la mort, de Théophile Schuler.
« L’interprétation d’un personnage central de l’œuvre laisse [Emmanuel Honegger] sur sa faim. Un jeune homme aux bras tatoués – sur le gauche, les instruments de la Passion et, sur le droit, de l’Ange de la Résurrection – est coiffé du bonnet phrygien et il porte en pendentif un crucifix d’or. Il est assis au milieu de la base de la pyramide en avant du char, à mi-chemin de la ligne diagonale qui part de la croix du Christ, planté sur le Golgotha, au Juif errant de l’avant-scène. Qui est-il ? Le jeune pêcheur napolitain Masaniello qui fut à l’origine d’une révolte contre la couronne d’Espagne au début du XVIIIe siècle ? Jonas ? Gavroche est une hypothèse anachronique en raison de la date de publication des Misérables en 1862. »
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